PROLOGUE
Dans les cuisines de Kaamelott ; Arthur découvre Léodagan, Calogrenant, Perceval et Goustan devisant bruyamment un verre à la main.
• ARTHUR : Qu’est ce que c’est que ce raffut ? Mais ma parole vous êtes bourrés comme des coings !
• LÉODAGAN : Roh, faites pas la gueule, c’est comme qui dirait un petit rituel traditionnel : juste avant le printemps on se fait une petite fête à l’Irlandaise !
• ARTHUR : Mais vous êtes pas irlandais que je sache !!!
• PERCEVAL : Non, mais on aime bien picoler !
ACTE 1
• LÉODAGAN : C’est parti d’une connerie y’a une cinquantaine d’année quand un vieux dingo à été sanctifié en Irlande par ces cons de chrétiens.
• ARTHUR : Eh ! Un peu de respect, maintenant on est des chrétiens je vous rappelle!
• GOUSTAN : Vous, vous êtes chrétien et nous on est fédérés par la volonté des dieux ; faut pas tout confondre ! Nous le respect : c’est aux dieux ! (pet)
• ARTHUR : Et du coup c’est qui ce vieux dingo ?
• CALOGRENANT : Y’en a qui disent que c’est un gars de Calédonie, mais on est presque tous d’accord pour dire qu’il est du pays de Galles… Vu le genre du gonz !
• PERCEVAL : Ouais, je pense aussi, il était d’Bannaven ! C’est pas loin de chez moi ça ! Padraig qui s’appelait ! Chez nous on a des héros !
• LÉODAGAN : Tu parles d’un héros ! Toute sa vie ça a été Jo le clodo !
• GOUSTAN : Et Padraik tu parles d’un nom à la con, et déjà gamin c’était un crétin ; à 16 ans, il s’est fait capturer connement par l’arrière grand-père de l’aut’ con de Ketchatar ; Niall Noigiallach ; un taré de première lui aussi !
• LÉODAGAN : Faut se remettre dans le contexte, à l’époque, les rois d’Irlande c’était rien d’autre que des pirates. Du coup, votre Patrock là, il l’a embarqué et vendu en Irlande. À mon avis il a mal supporté la captivité et c’est ça qui lui a tapé sur le système.
• CALOGRENANT : on dit aussi que sur le bateau il est tombé dans un tonneau de cervoise et qu’il s’en est jamais remis.
• PERCEVAL : En parlant de ça, Sire, je vous en mets une petite ?
ACTE 2 :
• ARTHUR , un peu plus tard, déridé par quelques verres : Mais vous Goustan, vous l’avez connu ou pas ?
• GOUSTAN : Le Patruck ? Un peu oui ! je devais avoir 12 ans, mon père m’a emmené en Ultonie pour kidnapper une p’tite princesse de là-bas histoire de faire une belle alliance. Et on est tombé sur lui. Il devait avoir 80 piges déjà. C’était une vedette pour tous les bouseux, mais il était complètement maboule le bonhomme.
• ARTHUR : Comment ça ?
• GOUSTAN : Je me rappelle qu’il faisait mettre tout le monde à 4 pattes dans des champs de trèfles et qu’il fallait les cueillir un par un. Et dès qu’un pégu en trouvait un à 4 feuilles, il prenait son bâton et il lui tapait dessus comme un malade : « il y a que le père le fils et le saint esprit » qu’i’ disait.
• LÉODAGAN : Un taré on vous dit !
• GOUSTAN : Nan, mais ça c’est quand il picolait trop ; mais on se fendait bien la gueule. Quand ça le toquait il prenait un tambour et se mettait à courir dans la campagne « bam bam bam ». ça faisait fuir les serpents qui disait !
• CALOGRENANT : C’était du grand n’importe quoi !
• ARTHUR : C’est lui qui a fait construire tous les monastères et les prieurés là bas, c’est ça ?
• LÉODAGAN : Des prieurés ? des brasseries oui ! La religion c’était 3 « pater » le matin et 2 « avé » le soir… Et le reste de la journée…. On brasse.
• ARTHUR : Je croyais que la fermentation de l’alcool c’était l’apanage des druides ?
• CALOGRENANT : Pour le chouchen et l’hydromel oui ! mais pas la cervoise !
• GOUSTAN : C’est pour ça qu’ils l’ont pas refoutus à l’eau à coup de pompe dans le train, malgré ses délires chrétiens et ses lubies.
• LÉODAGAN : C’est sûr que les druides ça leur a bien pourri le métier. Il s’en est pris des bastonnades, mais les pécores ils en avaient rien à foutre, ils disaient « amen » et « à la tienne ».
• CALOGRENANT : Eux ce qu’ils voulaient juste, c’était d’apprendre à faire la bière et pouvoir se pinter la gueule tranquille ! C’est pour ça qu’ils en ont fait un saint, il a changé leur vie.
ÉPILOGUE
• PERCEVAL : Allez Sire, je vous en mets une petite ?
• ARTHUR : Allez, faites couler. Bon alors, à votre avis, vu qu’on est une fédération … On fait quoi ? Je dis au Père Blaise de l’ajouter aussi comme fête au calendrier celle-là ?
• LÉODAGAN : ah non, surtout pas ! Ça, c’est juste une excuse pour déconner et picoler entre nous.
*NOIR*
• LÉODAGAN: La Saint-Patrick, franchement ? Y’a pas de raison que ça reste !
Ça vous a plu ? Retrouvez les deux épisodes précédents :
Kaamelott – Épisode fictif n°2 : Merlin Pinpin