Gandalf : Frodon est passé au-delà de ma vision. Les ténèbres s’épaississent.
Aragorn : Si Sauron avait l’anneau nous le saurions.
Gandalf : Ce n’est qu’une question de temps. Il a subi une défaite c’est vrai mais… Mais derrière les murs du Mordor, notre ennemi se regroupe…
Gimli : Eh bien qu’il y reste, et qu’il y pourrisse ! Pourquoi s’en soucier ?
Gandalf : Parce que dix mille orcs se tiennent entre Frodon et la Montagne du Destin. Je l’ai envoyé à la mort…
Aragorn : Non, il y a encore de l’espoir pour Frodon. Il a besoin de temps et d’un chemin sûr pour traverser les plaines de Gorgoroth. Et cela nous pouvons le lui donner.
Gimli : Comment ?
Aragorn : En attirant les armées de Sauron, Gimli. En vidant ses terres. Rassemblons toutes nos forces et marchons sur la Porte Noire.
Eomer : Nous n’obtiendrons pas la victoire par la force des armes.
Aragorn : Pas pour nous. Mais nous pourrons donner à Frodon sa chance si l’œil se Sauron reste braqué sur nous. Rendons-le aveugle à toute autre chose en mouvement.
Legolas : Une diversion.
Gimli : Une mort certaine. Une faible chance de succès. Mais qu’attendons-nous ?
Gandalf : Sauron soupçonnera un piège. Il ne mordra pas à l’appât.
Aragorn : Oh, je crois que si.