Arthur : Alors heu, est-ce que vous connaissez le Seigneur Karadoc ?
Guethenoc : Bien sûr qu’on se connait ! C’est le seul bourgeois de la cour qui achète le pâté à la livre. J’sais pas si vous vous rendez compte Sire, à la livre ! Si tout le monde faisait ça, y’aurait plus un paysan de malheureux !
Arthur : D’accord. Alors heu, nous on l’a fait venir parce que bon c’est vrai que d’un point de vue chevalerie, faits d’armes, stratégie militaire, tout ça… C’est pas une heu… Flèche hein.
Léodagan : Pas exactement non.
Arthur : Non voila, on peut le dire ça ?
Karadoc : Oh, j’ai rien dit moi.
Arthur. D’accord. Par contre pour tout ce qui touche à la bouffe.
Léodagan : Un cador. Ah non mais là, je dois reconnaître, un prince de la fourchette. Enfin ,sauf qu’il bouffe avec les doigts hein mais…
Karadoc : J’crains personne.
Arthur : Voilà, donc on l’a fait venir pour qu’il goûte votre pain.
Guethenoc : Oh bah écoutez tant que vous voulez. Moi non plus je crains personne. Vous pouvez taper dedans, y’a que du haut de gamme.
Karadoc : Alors j’y vais ?
Arthur : Allez-y.
Karadoc : Je commence par lequel ?
Guethenoc : C’ui que vous voulez hein.
Léodagan : Ben le plus classique, mettons.
Guethenoc : Le mélange blé/sel ? C’est celui que je fournis le plus. *Karadoc goûte le morceau le pain*
Léodagan : Alors ?
Karadoc : C’est d’la merde.
Guethenoc : QUOI !? Sire !
Léodagan : Non mais attendez Karadoc, soyez pas si catégorique non plus…
Guethenoc : C’est ça votre spécialiste ?
Arthur : Attendez, non non mais, essayez de développer un peu.
Karadoc : Mais y’a rien à développer. C’est d’la merde, c’est tout. Moi on me sert ça dans une auberge, le tavernier il s’prend une quiche dans sa tête.